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Pourquoi en France les conditions de travail sont si bridées ?

Dernière mise à jour : 22 janv. 2022

Qui n'a jamais eu de relations compliquées au travail ? Il est bien plus rare de trouver un employeur aspirant à nourrir son équipe de bonnes ondes positives que l'inverse. Durant toutes mes années de coiffure (treize ans maintenant) j'ai été conditionnée à correspondre à l'image de l'entreprise, de mon employeur voire même parfois de ma manager qui, forts de leur pouvoir, en abusent ouvertement . On les connait toutes ceux-là pas vrai ? Pendant des années je me suis rendue malade parce que je devais aller travailler dans un salon de coiffure dans lequel je ne me sentais pas à ma place. Un salon où les coiffeurs et coloristes étaient hypocrites, aimant les commérages et n'hésitant pas à parler sur vous lorsque vous avez le dos tourné, pour à la pause de midi entendre dire

" Tu vas bien Angie ? Tu as passé un bon week-end ?"

On le sait très bien qu'elle s'en fiche. Car tout ce qui l'intéresse c'est de pouvoir raconter des choses croustillantes à ma patronne qui pourrait me porter préjudices. Comme ci, d'avoir une vie privée était péché ... Je parle de cette expérience dans ce salon en particulier, mais des mauvaises expériences, j'en ai eu tout un tas.


Ne rigole pas trop fort. Ne parle pas de toi. Ecoute seulement ce qu'a à dire la cliente. Ne te familiarise pas avec elles. "Reste professionnelle"


Toutes ces choses dont je me privais, du moins dont on me privait, paraissait pour moi, après toutes ces années, presque des bêtises que d'être sympathique avec mes clientes. N'ayant pas ma langue dans ma poche j'ai souvent eu des différents avec mes employeurs qui pensaient que j'allais obéir aux doigts et à l'oeil comme un gentil robot à qui on ne demande surtout pas d’avoir un avis mais de réaliser une tâche . Ce parfait robot répondant aux exigences perfides et arriérées de ces messieurs dames.


Dieu merci j'ai eu le courage de voyager loin, c'est tout ce à quoi j'aspirais à ce moment là. Partir loin et découvrir de nouvelles mentalités, ouvertures d'esprit et autres ambiances au travail. Me permettre de voir si ce que l'on pense des autres pays est réel. Lors de mon voyage en Australie j'ai eu la chance de pouvoir travailler dans un grand salon de coiffure de Melbourne tenu par trois sœurs, âgées entre 40 et 50ans, toutes aussi superbes les unes que les autres. Une richesse d'esprit, une écoute et compréhension d'autrui, un altruisme, une confiance remarquable et surtout un grand professionnalisme. C'est grâce à ces trois femmes que j'ai compris que la vie au travail ne doit pas être celle qu'on connait en France. J'avais à peine commencé mon emploi qu'elles me parlaient déjà de partir en vacances car apparemment c'est ainsi qu'on motive une équipe et qu'on lui donne envie de se donner à fonds et de venir y passer une bonne partie de son temps. Durant ces mois auprès d'elles, je ne me suis jamais autant amusée au travail, j'ai eu de la considération tant de ma clientèle que de mes employeurs, j'avais ma place, et je m'y sentais bien.


À mon retour en France, après deux années de vie à l'opposé de nos habitudes françaises , j'ai dû réapprendre à me plier aux règles stricts des patrons et surtout à l'ambiance morose qu'anime beaucoup de salons de coiffure. Jalousie, hypocrisie, concurrence, la course aux chiffres d'affaires ... Tout s'est envolé. Retour à la case départ...



Et me vint à l'idée de m'installer à mon compte. De me prouver à moi même mais aussi aux autres qu'il n'est pas indispensable d'avoir une certaine image glaciale avec la clientèle pour réussir ou avoir de la reconnaissance. Ce que j'apprends de jours en jours avec mon entreprise c'est la liberté de pouvoir être qui je suis avec les personnes à qui je rends visite chaque jour. De pouvoir rire et blaguer sans avoir de réflexions qui viendrait me rappeler à l'ordre de ne pas être moi-même. Aujourd'hui à nouveau, comme en Australie, je suis heureuse de travailler et de me rendre au domicile de ces femmes espérant obtenir lumière et confiance en elles. J'essaie de rester positive et de ne garder que les bonnes vibrations afin que toutes nous nous sentions à l'aise, nous même, en confiance. J'aspire à un monde du travail meilleur pour notre avenir. Que tous puissent se trouver et se sentir accomplis dans leur environnement. Ne pas être brimés par des préceptes dépassés, prendre un peu plus exemples sur nos pays voisins qui connaissent réellement le management positif et l'appliquent, de la petite start-up à la grande enseigne. Un monde dans lequel la concurrence ne prouve pas ce que l'on vaut vraiment au travail, les valeurs humaines devraient être mises sur le devant de la scène et les patrons eux-mêmes verraient une réelle implication de la part de leurs employés.


Il n'est pas possible pour tout le monde de monter son propre business en revanche, je pense qu'à notre échelle nous pouvons changer les mentalités et faire de notre travail une vraie activité enrichissante et stimulante.


J'espère que vous vous sentez bien actuellement dans votre emploi. Pensées pour mon compagnon qui ne vit pas ses meilleurs jours et ce, depuis la quasi totalité de sa carrière.



Et vous ? Avez-vous déjà travaillé dans un environnement toxique ?


J’ai eu l’occasion de rencontrer Emmanuelle ANNY, fondatrice du cabinet ALTEROSPHERE

Elle est :

Pour ce changement des mentalités

Pour cette liberté d’expression

Pour un mieux être relationnel avec ses sphères personnelles, professionnelles et sociales

Pour vivre des relations de travail plus apaisées

Pour un accompagnement visant à sortir de ces situations de souffrance

Contactez Emmanuelle ANNY, Consultante en relations interpersonnelles et Médiateure professionnelle.

Facebook : Alterôsphere

Instagram : alterosphere

Linkedin : Emmanuelle ANNY


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